Evolution … like the DinoZaurus

Ah, ce brave petit Zaurus. Un des premiers gadgets que je me suis payé … en 2002, si ma mémoire est bonne. Linux-power, un vrai clavier et reconnaissance d’écriture manuscrite (qui apprend votre écriture, et pas l’inverse). Il a été mon baladeur MP3, mon agenda électronique, mon calepin à dessin/schémas UML et mon divertisseur de poche pendant un moment.

Pourtant rien de ce qu’il faisait n’était “bien fait”. C’est plus ou moins lui qui m’a appris à me méfier sérieusement des autres gadgets électroniques, en somme.

  • musique, uniquement avec des écouteurs. Sans ça, seul le “buzzer” est audible. Je n’ai par contre jamais réussi à lui faire accepter une carte mémoire de plus de 256Mo (en fait, je n’avais qu’une carte de 32Mo … playlist plutôt limitée :P)
  • Un système d’économie d’énergie un peu particulier, qui l’empêchait (iirc) de mettre son écran en veilleuse pendant qu’il jouait des MP3, faute de quoi le son était interrompu lui aussi.
  • Pour jouer à Rick Dangerous, on tient l’appareil à l’horizontale et on utilise le bouton directionnel. Correct. Le hic, c’est qu’il faut aussi utiliser le bouton au centre pour tirer. Un trigger placé ailleurs sur l’appareil aurait été plus que le bienvenu. Définitivement, pour le jeu, il faut un périphérique prévu pour, sinon on est cantonnés à des mini-jeux un peu débiles et pas franchement marrants.
  • Pas de stockage permanent interne, et la carte-mémoire est gérée uniquement comme une unité supplémentaire, pas comme une extension du file-system en RAM. Même avec une carte plus importante, je restais limité sur le nombre d’applications installables (coucou, les iPads ;), mais surtout, on parle d’un temps où la Flash embarquée était encore hors de prix. Du coup, si vous aviez le malheur de laisser la bête vider sa batterie, vous perdiez vos contacts, votre agenda, les textes qui n’avaient pas été dupliqués sur la carte-mémoire à la main … etc.
  • Pas moyen d’ouvrir le clavier lorsque l’appareil recharge depuis le PC … dommage.
  • Wifi encore très approximatif à cette époque. Seules quelques cartes CompaqFlash auraient pu m’y aider, mais la plupart bloquaient alors l’accès au stylet … plutôt gènant.
  • aucune sensibilité à la pression … à l’époque j’étais persuadé que ça m’empècherait de faire du graphisme artistique un peu sérieux. C’était avant SEDS, bien sûr 😛

Dans le même ordre d’idée, peu importe le super-logiciel que vous écrirez sur DS*, ce ne sera jamais un bon agenda électronique parce qu’elle ne pourra pas vous interrompre dans votre partie endiablée de Ninji & Zarbi pour vous rappeler l’heure du bus.

Bref, avec son p’tit processeur ARM, j’avais au départ l’intention d’explorer le développement sur ce genre d’engin (un p’tit Bilou ;), même si mon projet Clicker m’empêchait de me m’y mettre vraiment … L’autre hic, c’était la communication avec le PC. A l’époque, je n’avais encore aucune expérience du cross-compiling, et mettre au point le canal “Ethernet-over-USB”, c’était quelque peu rébarbatif.

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